25 septembre 2011

Pour une gestion raisonnée de l'eau - Documents de réflexion





Seul 0,5% de l'eau douce de la planète est utilisable par l'homme.
L'eau est une ressource relativement abondante, mais 97,5% de l'eau sur la planète est salée. Sur les 2,5% de l'eau douce restante, 70% est prisonnière des glaces et un peu moins de 30% se trouve dans des nappes souterraines inaccessibles aujourd'hui. Seules les eaux de rivières et des nappes phréatiques faciles d'accès sont utilisables par les hommes, soit environ 0,5% de l'eau douce. Économiser l'eau est une priorité absolue, pour chacun de nous.
http://www.goodplanet.info/












Espagne : Menacée par la pénurie d’eau
Marie François

En Espagne, l’eau est considérée comme un facteur primordial de développement et sa rareté, doublée d’une répartition très inégale, comme un problème national depuis plus d’un siècle. La politique de l’eau, axée sur l’accroissement de l’offre - qui s’est surtout traduite par des projets de grande envergure comme le transfert d’une partie des eaux fluviales ou le dessalement de l’eau de mer -, a été la seule réponse envisagée par les autorités face à une demande de plus en plus importante. A aucun moment, il n’a été question d’analyser la pertinence de cette dernière, encore moins de la remettre en cause. En fait, depuis les années 1990, la pression croissante des activités économiques sur les ressources, qu’il s’agisse du recours, massif dans le cas espagnol, à l’irrigation (77 % de l’utilisation totale) ou de l’urbanisation impressionnante de la frange du littoral méditerranéen, a engendré une augmentation substantielle de la consommation d’eau. Avec une hausse de 55 % de cette dernière entre 1996 et 2000, la région de Murcie (sud-est du pays) en fournit une illustration édifiante. L’essor d’un tourisme proposant non seulement d’importantes capacités d’accueil mais aussi des services très voraces en eau (piscines, golfs, etc.) dans le cadre d’énormes complexes hôteliers fermés (resorts) a trouvé, dans la législation locale, un soutien décisif en dépit des critiques dénonçant le mépris manifesté pour l’environnement et le développement durable.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/grande-europe/focus/02/espagne-menacee-par-penurie-eau.shtml






Les craintes de pénurie d'eau
Patrick Love
Programme de l'OCDE sur l'avenir

En 2025, pour la majorité des habitants de la planète, l’approvisionnement en eau pourrait être « insuffisant » voire « dramatiquement insuffisant ». A en croire les prévisions, il est peu probable que les facteurs à l’origine de cette situation ne soient prêts de disparaître.
Serions-nous bientôt à cours d’approvisionnement en eau ? La question peut paraître exagérée, mais le fait est que les pressions exercées sur les ressources en eau sont appelées à s’intensifier, provoquant ainsi de nouvelles tensions géopolitiques. Ces pressions viendront notamment de l’augmentation de la population mondiale : selon les projections, celle-ci devrait passer de 6 milliards d’individus aujourd’hui à 8 milliards dans 25 ans. Cette croissance démographique interviendra principalement dans les pays qui connaissent déjà des problèmes d’approvisionnement en eau. C’est le cas par exemple de l’Éthiopie, dont la population, actuellement de 62 millions d’habitants, devrait plus que doubler d’ici à 2025 pour atteindre 136 millions d’habitants, soit environ la moitié de la population actuelle des États-Unis.
L’urbanisation rapide qui accompagne cette explosion démographique – au cours des 25 prochaines années, les pays en développement devraient compter 2,5 milliards de nouveaux citadins – ne fera qu’accentuer les graves problèmes d’approvisionnement en eau. La plupart des villes n’ont tout simplement pas les moyens d’accueillir ce surcroît de population. Les infrastructures en place sont déjà fortement sollicitées et l’extension des services imposera un coût financier gigantesque.
L’un des facteurs qui devrait certainement aggraver les pénuries d’eau est la tendance au réchauffement de la planète. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Terre devrait en effet connaître une élévation des températures comprise entre 1,5 et 3 degrés au cours du siècle prochain. Si la consommation d’eau de boisson et d’irrigation sera certainement appelée à augmenter, des effets indirects, plus difficiles à maîtriser, pourraient également se manifester : hausse des pertes par évaporation et moindre réalimentation des nappes phréatiques, apparition plus fréquente d’événements météorologiques extrêmes comme les orages (pouvant entraîner une surcharge des réseaux d’épuration), modification des zones climatiques et des saisons susceptible d’avoir des incidences prononcées sur l’approvisionnement en eau. Même dans les régions où le volume total des précipitations annuelles ne changera guère, des problèmes risquent de se poser si ces précipitations sont concentrées en hiver ou si elles délaissent les zones agricoles.
Un problème planétaire
Le changement climatique pourrait probablement avoir des retombées au-delà des régions exposées à des phénomènes graves de sécheresse ou d’inondation. Des pays comme le Royaume-Uni ont commencé à en étudier les répercussions possibles sur un large éventail de secteurs, notamment sur la gestion de l’eau. Les travaux révèlent que, même en partant des hypothèses prudentes formulées par le GIEC concernant l’élévation des températures, à l’avenir, les ressources en eau seront déterminantes pour l’occupation des sols. Des projets de construction de logements pourraient être abandonnés par manque d’un approvisionnement économique en eau ou en cas de risques d’inondation.
Ici et là, des solutions techniques à plus petite échelle ont été proposées. En Jordanie, on envisage ainsi de prélever de l’eau du golfe d’Akaba dans la mer Rouge et de la transférer par canal vers la mer Morte, en profitant du dénivelé entre les deux points pour alimenter une centrale hydroélectrique. Cette centrale dessalerait une partie de l’eau de mer et rejetterait le reste dans la mer Morte pour endiguer la baisse de son niveau. Aussi ingénieux qu’ils puissent être, ces types de projets n’ont que peu de chances de créer de nouvelles sources importantes d’approvisionnement.

Aujourd’hui, l’attention se concentre sur des solutions permettant d’agir sur la demande, et notamment par le biais de mécanismes de tarification du marché, en vue de favoriser une utilisation durable. Si les pays de l’OCDE ne manquent pas d’eau, ils sont néanmoins plus souvent confrontés à des problèmes d’approvisionnement. Les ressources en eau douce de la planète continueront probablement de faire les frais de gaspillage et de la mauvaise gestion imputables à des prix excessivement bas, aux insuffisances des infrastructures et au fait que de meilleures technologies tardent à s’imposer. Pour encourager une consommation durable, il est essentiel de veiller à ce que les ressources et les
écosystèmes se voient attribuer une valeur économique et que les coûts externes, comme ceux induits par la pollution, soient répercutés sur les prix du marché.
En dehors des rares périodes de restriction de l’arrosage des jardins et du lavage des voitures, la plupart des habitants des pays de l’OCDE ne prêtent que peu d’attention à la manière dont ils utilisent l’eau, et encore moins à son coût réel et à sa provenance. Pour qu’il en soit encore ainsi à l’avenir, il convient d’agir dès maintenant afin de protéger les ressources qui nous approvisionneront demain. Ailleurs, la situation est par contre plus préoccupante. L’expérience nous enseigne en effet qu’il sera extrêmement difficile de conjuguer l’action politique, l’investissement et les formes de développement qui s’imposent, pour assurer à tous un accès équitable à des quantités suffisantes d’eau salubre.
http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php?aid=16

22 septembre 2011

CS1 - Octobre 2011
















1. Convertir une échelle numérique en échelle linéaire et inversement.

2. Restituer la rose des vents complète (16 directions).
3. Localiser un territoire par rapport à un autre en donnant une direction et en calculant une distance.
4. Utiliser correctement les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux.
5. Restituer le nom des différents continents et océans.
6. Localiser sur un planisphère les limites naturelles (23) des continents. 7. Identifier les limites naturelles des continents (exercice inverse précédent).
8. Délimiter sur un planisphère les quatre continents suivants : Asie, Amérique, Afrique et Europe.
9. Construire géométriquement des coordonnées géographiques.
10. Identifier les cinq parallèles particuliers et restituer leur latitude.
11. Calculer des coordonnées géographiques en degrés et minutes (fiche 1).





Matériel

Crayons ou feutres de couleur
Latte
Equerre
Rapporteur
Calculatrice