26 janvier 2014

Erosion des littoraux

Le phénomène de l’érosion ne touche pas que les falaises de Normandie. En Gironde, l’avancée de la mer a été tellement rapide qu’une barre d’immeubles située à des dizaines de mètres de la plage est sur le point d’être engloutie par les flots. Une tempête de plus pourrait signer l’arrêt de mort de la résidence baptisée "Le signal" construite il y a 50 ans à peine. Ses habitants devront bientôt quitter les lieux. Moins frappée par ce phénomène, la Belgique aussi doit faire face à l’érosion des plages. Mais sans risque majeur durant le XXIème siècle. Sauf dérèglement climatique accéléré.


Dans un article intitulé "L'érosion du littoral aquitain pour les nuls", le site du journal régional Sud Ouest, explique qu’en Gironde, les plages de Soulac, Montalivet et Lacanau (connu pour son étang) sont particulièrement touchées par l'érosion marine.
Un quart du littoral recule
A Soulac, la dernière tempête à fait reculer la plage de plus de 7 mètres, mais c’est tout le littoral de la région qui est sous tension. Selon le site du Sud Ouest, l'Aquitaine est l'une des régions de France les plus sensibles au phénomène.
Les trois principales raisons de l’érosion, largement décrites dans l’article sont géologiques, humaines et climatiques. C’est ce qui expliquerait qu’un quart du littoral français recule chaque année.


21 janvier 2014

En finir avec les inégalités extrêmes (rapport Oxfam)

Les 85 plus riches au monde ont autant que les 3,5 milliards plus pauvres



"La moitié la moins riche de la population mondiale possède la même richesse que les 85 personnes les plus riches du monde", c'est l'une des conclusions d'un rapport publié ce mardi par Oxfam International. L'ONG y dénonce l'augmentation rapide des inégalités sociales dans le monde.

Le rapport dénonce le fait que près de la moitié des richesses du monde est entre les mains des 1% les plus riches, tandis que 99 % du reste de la population mondiale se partagent l'autre moitié.
Cette richesse des 1% les plus riches est évaluée à 110 mille milliards de dollars ("110 trillions de dollars", tel qu'il est erronément traduit dans le rapport français), soit 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche de la population mondiale.


13 janvier 2014

Contrôle de synthèse 2 - février 2014



!!! Attention, l'objectif premier est de transférer ces outils et notions à un autre territoire que celui sur lequel nous avons travaillé en classe.

  1. Extraire de documents (textes, iconographies, ...) les éléments identifiables qui permettent de corriger un tableau d'observation erroné, selon 5 composantes paysagères (voir fiche 2 + exercice Tinghir).
  2. Construire un croquis de synthèse (organisation spatiale) ou le compléter (voir fiche 14 + exercice Tinghir).
  3. Construire un diagramme ombrothermique (voir fiche 5 + exercices Ouarzazate et Bruxelles).
  4. Compléter la grille de lecture d'un diagramme ombrothermique (voir fiche 6). Connaître les codes couleurs pour les saisons thermiques et pluviométriques.
  5. Classifier les climats suivants, en appliquant les 4 critères de classification (voir fiche 8) : océanique (tempéré maritime) et aride tropical (désertique chaud).
  6. Calculer l'indice d'aridité (de Martonne), classer des stations selon leur indice, identifier et localiser les principaux déserts chauds.



Matériel
  • Latte
  • Calculatrice
  • Crayon ordinaire
  • Crayons de couleur (bleu, rouge, jaune, vert)

11 janvier 2014

La consommation excessive de viande et ses impacts environnementaux

Les ravages de l'élevage industriel

VALENTIN DAUCHOT Publié le 


La consommation de viande en Europe a doublé depuis les années 50. Les pays émergents suivent la même trajectoire. Mais l’élevage actuel consomme déjà énormément d’eau, de terres et de céréales.
Fin des années 50, un Belge consommait en moyenne 150 g de viande par jour. En 2013, il a mangé le double, et cette tendance est en train de gagner la Chine, le Brésil, la Russie, et tous les autres pays de la planète dont le niveau de vie est en augmentation. L’industrie qui a fourni l’année passée près de 310 millions de tonnes de viande de par le monde devrait donc logiquement intensifier l’élevage et combler ces nouvelles et lucratives attentes, à une limite près : son usage intensif de ressources naturelles.
La production mondiale de viande et d’alimentation destinée au bétail consomment à elles seules 70 % des réserves d’eau fraîche de la planète, un tiers des 14 milliards d’hectares de terres cultivées, et 40 % des productions annuelles de maïs, blé, seigle et avoine. " Si la consommation de viande devait continuer à augmenter aussi rapidement, il faudrait deux fois plus d’eau qu’aujourd’hui pour faire pousser suffisamment d’alimentation en 2050 ", explique Adrian Bebb de l’ONG Friends of the Earth qui a publié jeudi l’"Atlas mondial de la viande" pour dénoncer l’impact environnemental de cette industrie massive et les risques pour la santé d’une production aussi difficilement contrôlable.




Sur le même thème, structurogramme réalisé sur base de l'émission "Capital Terre - 

"Sept milliards sur la Terre : comment tous se nourrir sans détruire la planète ?".


© Laurent Faes