10 décembre 2018

Pour illustrer : "Cela commence par moi ..."

Une opinion d'Olivier De Schutter, professeur à l'UCLouvain, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l'Onu.






"La situation actuelle appelle à un changement de nos modes de vie. Depuis cette décision prise de tourner le dos aux voyages en avion, d’être un peu moins complice, un peu plus cohérent, je vire sobre et heureux.

Je ne prends plus l’avion depuis cet été, l’été de mes cinquante ans. Une journaliste de La Libre Belgique l’apprend, elle s’en étonne, on me demande d’en faire une tribune : la voici.

Position inconfortable. Le choix de ne plus prendre l’avion, je l’aurais souhaité discret. Dans son très beau texte La Lenteur, Kundera met en scène la figure d’un "danseur" qui fait le don généreux de son salaire à la lutte contre la faim et met au défi les autres de l’imiter : il gagne ainsi la bataille de l’image. Mais je n’ai aucun don pour la danse. Je ne mets personne au défi. Il est vrai que ne plus prendre l’avion, surtout quand on est sur les circuits académiques et qu’on exerce un mandat aux Nations unies, c’est difficile : cela oblige à des choix, et cela expose à l’incompréhension. Il n’y a pourtant rien d’héroïque dans ce changement, il n’y a rien de sacrificiel dans cette attitude, et il n’y a aucun reproche, même implicite, à celles et ceux qui pensent que pour eux, ce passage est prématuré.
Ni danse, ni jeu
Non, rien de tout cela. Je ne danse, ni ne joue. Je ne prends plus l’avion, en fait, par souci de confort, et par souci de cohérence.
Je m’explique. J’ai consacré les quinze dernières années de ma vie à la transition écologique et sociale. J’en suis venu à plusieurs constats."



02 décembre 2018

i-boycott

"Chaque fois que vous dépensez de l'argent, vous votez pour le type de Monde que vous voulez" (Anne Lappe)


I-boycott a pour objet de sensibiliser, d'informer et de soutenir une consommation responsable, tenant compte de la protection de l’environnement, de la santé publique, de la solidarité et de la lutte contre toutes les exclusions sociales.
Présent sur le plan national, avec le soutien d'une forte communauté de plusieurs dizaines de milliers de personnes, I-boycott sensibilise des milliers de citoyens sur le terrain et plusieurs millions à travers les réseaux sociaux via les différents programmes.
Découvrez sans plus attendre nos différents programmes mis en place pour rendre la société plus éthique, ensemble.



24 novembre 2018

Examen 1 - décembre 2018



Amerigo Vespucci était un commerçant florentin au service des Médicis, également navigateur au service du royaume de Portugal 
et de la couronne de Castille. Il réalisa plusieurs voyages transatlantiques, dont il rendit compte à Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis 
dans des lettres, qui sont plus tard diffusées à son insu. Il est considéré comme le premier Européen à comprendre que les terres découvertes
 par Christophe Colomb font partie d'un nouveau continent. 


1. Restituer et appliquer une rose des vents à 16 directions.
2. Utiliser les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux (occidental, oriental, septentrional, méridional).
3. Citer le nom des 6 continents et des 4 océans.
4. Reconnaître sur un planisphère 23 limites naturelles des continents.
5. Localiser sur un planisphère 23 limites naturelles des continents (inverse de l'objectif précédent).
6. Citer le nom des 5 parallèles particuliers, connaître leur latitude, les identifier sur une coupe de la Terre ou sur un planisphère.
7. Calculer les coordonnées géographiques d'un lieu, en degrés et minutes (voir fiche 1).
8. Localiser un lieu, c'est-à-dire reporter ses coordonnées géographiques sur une carte munie de parallèles et de méridiens (voir fiche 2).
9. Construire un diagramme ombrothermique (voir fiche 8).
10. Compléter la grille de lecture d'un diagramme ombrothermique. Connaître les codes couleurs pour les saisons thermiques et pluviométriques (voir fiche 9).
11. Classifier les climats suivants : tempéré maritime (océanique), tropical à saisons contrastées, méditerranéen. Connaître pour chaque climat les critères chiffrés de classification : température moyenne annuelle, amplitude thermique, saisons pluviométriques et total annuel des précipitations (voir fiche 11).


Matériel

- Crayon ordinaire

- Crayons de couleurs (obligatoirement)
- Latte
- Equerre "aristo"
- Calculatrice


23 novembre 2018

N'achetez rien !

Pour ménager la planète, Greenpeace et d'autres associations demandent aux consommateurs de ne pas se jeter sur les promotions de ce "vendredi noir". 


CHRIBactu
A la radio, dans la rue, dans les boîtes mail... Les publicités pour le Black Friday sont partout, vendredi 23 novembre. Les marques mettent le paquet pour casser les prix (et faire craquer les clients). Sauf que cette consommation de masse n'est pas sans conséquences sur l'environnement. Des ONG ont donc choisi de prendre le contre-pied. Leur credo : "pour sauver la planète, n'achetez rien". Franceinfo vous explique ce qu'est l'alternative du "Green Friday". 

Selon ce mouvement, qui a démarré l'an dernier en France, le Black Friday ne ferait qu'inciter à la surconsommation. "On avait le sentiment qu'il fallait lancer l'alerte sur cette journée du Black Friday, qui prend malheureusement de l'importance en France", explique la coordinatrice Anémone Berès dans les colonnes de Libération. 

Chez Greenpeace, on ne dit pas autre chose. "Nous croulons déjà sous les affaires – dans nos penderies, nos garages, nos cuisines – et on nous incite à acheter toujours plus de vêtements, de gadgets, de nourriture, de plastiques à usage unique, de jouets, de voitures", explique Robin Perkins, coordinateur de la campagne pour Greenpeace, dans un communiqué. Et tout cela contribue à la "pollution, au changement climatique, à la destruction de l'habitat local et de l'environnement".




18 novembre 2018

Comment résister ?


Une interview de Cyril Dion, co-fondateur du mouvement des Colibris et réalisateur de "Demain"







02 novembre 2018

Les effets du changement climatique (notes)




Enjeu de nos sociétés





Contrôle de synthèse 2 - Novembre 2018




Observatoire royal de Greenwich



1. Citer le nom des parallèles particuliers, connaître leur latitude, les identifier sur une coupe de la Terre ou sur un planisphère.

2. Sur une vue de profil de la Terre, construire géométriquement des parallèles (latitudes).

3. Sur une coupe de la Terre au niveau d'un parallèle, construire géométriquement des méridiens (longitudes).

4. Calculer les coordonnées géographiques d'un lieu, en degrés et minutes (voir fiche 1).

5. Localiser un lieu, c'est-à-dire reporter ses coordonnées géographiques sur une carte munie de parallèles et de méridiens (voir fiche 2).


Matériel

  • Latte
  • Equerre "aristo"
  • Calculatrice
  • Crayons de couleurs

17 octobre 2018

Pour le climat, avion rime avec pollution





Chaque jour, il y a plus de 100 000 vols dans le monde. Cela est certes le moyen de transport le plus rapide, notamment pour se rendre dans des destinations lointaines. Mais pour le climat, aviation rime avec pollution.

Par exemple, un aller/retour Paris-New York, émet environ une tonne de CO2. C’est en moyenne ce qu'émet une personne pour se chauffer pendant 1 an.
Dans le monde, les émissions de CO2 de l'aviation ont augmenté de 70 % en 20 ans. Aujourd'hui, le trafic aérien contribue autant au réchauffement climatique qu'un pays comme l'Allemagne.



03 octobre 2018

Les zones humides se réduisent de plus en plus


Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts




La Convention internationale sur les zones humides a averti que ces écosystèmes, parmi les plus riches du monde pour leur biodiversité, disparaissaient à un taux alarmant, sous les effets du changement climatique et de l'urbanisation.


Cette convention, signée en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar et entrée en application en 1975, est le traité international le plus ancien dans le domaine de la protection de l'environnement. Il a été ratifié par 170 pays. "Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts", a affirmé la secrétaire générale de la Convention, Martha Rojas Urrego, à l'occasion de la parution de la première édition d'un rapport sur les perspectives mondiales de ces écosystèmes.




02 octobre 2018

Contrôle de synthèse 1 (octobre 2018)



Francis Beaufort, hydrographe Britannique et
amiral de la Royal Navy (1774-1857),
à l'origine de l'échelle pour mesurer la force du vent.


  1. Identifier une échelle linéaire, une échelle numérique.
  2. Donner la signification d'une échelle linéaire, d'une échelle numérique.
  3. Convertir une échelle linéaire en échelle numérique et inversement.
  4. Restituer une rose des vents à 16 directions.
  5. Localiser un lieu par rapport à un autre, en donnant une direction et en calculant une distance réelle à vol d'oiseau.
  6. Utiliser les qualificatifs en rapport avec les points cardinaux.
  7. Définir la notion de continent.
  8. Citer le nom des 6 continents et des 4 océans.
  9. Reconnaître sur un planisphère 23 limites naturelles des continents.
  10. Localiser sur un planisphère 23 limites naturelles des continents (inverse de l'objectif précédent).
  11. Localiser sur un planisphère les grandes agglomérations urbaines suivantes : Séoul, Pékin, Shangai, Londres, Paris, Moscou, New York, Los Angeles, Le Caire, Rio de Janeiro, Sao Paulo.
  12. Délimiter sur un planisphère l'Asie, l'Amérique, l'Afrique, l'Europe et l'Océanie.
  13. Citer le nom des 5 parallèles particuliers, connaître leur latitude, les identifier sur une coupe de la Terre ou sur un planisphère.

Planisphères muets : voir d-maps

Matériel

° Crayon ordinaire
° Crayons de couleurs
° Latte
° Calculatrice



30 septembre 2018

Ecologie et nouveau pacte avec le vivant


Une intervention d'Aurélien Barrau


Il est à l'origine de la tribune de 200 personnalités publiée par "Le Monde" début septembre. Depuis, l'astrophysicien grenoblois aux cheveux longs fait le tour des plateaux de télévision pour marteler son message écologique. Portrait.

"Crash du système planète Terre""monde en guerre" à cause des réfugiés climatiques, décroissance, "mesures coercitives et impopulaires" à prendre pour réduire l'ampleur du désastre, appel à harceler les politiques... Le propos est aussi sombre et combatif que la tenue du scientifique – short, grosses lunettes de soleil sur la poitrine, multiples bracelets au poignet – est décontractée. "Soit ils [les élus] sont les pires lâches de l’histoire, soit ils sont les premiers héros. Pour être les premiers héros, quelques beaux discours et un peu de greenwashing ne suffiront pas. il faudra se fâcher, s’opposer aux lobbys, prendre des mesures difficiles", estime-t-il, avant d'inviter à "envahir l'espace médiatique". Sa tirade est saluée par des applaudissements.








09 août 2018

"La terre se meurt, nous le savons et nous le nions" ...

... pour alimenter le débat, même si l'on n'a plus trop le temps d'en débattre. Par contre, en prendre enfin conscience et agir ...

La terre se meurt, et nous aussi. L’apathie de l’Homme face à la problématique du changement climatique est le symptôme d’un déni meurtrier et coupable

Une opinion de Geoffroy Dolphin


Extrait de la BD de Pénélope Bagieu sur le réchauffement climatique.


Bruxelles, 17 avril 1958. Treize ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et au milieu des "Trente Glorieuses", la capitale belge accueille la première Exposition universelle d’après-guerre. Quarante-trois pays sont représentés et 42 millions de visiteurs enthousiastes et confiants s’y rendront pour célébrer la naissance d’une nouvelle modernité. Hélas, peu auront conscience que cette modernité a un prix et qu’elle n’est possible que par l’institutionnalisation d’une dégradation continue de leur environnement.

Ce prix, nous avons commencé à le payer. Cet été, de la Sibérie à l’Europe, en passant par la Californie et le Japon, l’hémisphère nord connaît des températures moyennes bien au-delà de celles enregistrées sur la période 1981-2010, comme le relate ici l’Organisation météorologique mondiale. Ces températures anormales ont déjà de multiples conséquences sur la vie quotidienne et la santé de millions d’êtres humains.
Il n’en reste pas moins que l’inertie prévaut et que la transition, quand bien même elle serait amorcée, est jusqu’à présent trop lente pour prévenir un changement de température dangereux pour la survie de l’espèce humaine.
Mais là où la génération de 1958 peut légitimement plaider l’ignorance, cette ligne de défense nous est soustraite. La communauté scientifique a depuis longtemps, via le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec), clairement identifié un lien causal entre le niveau de concentration de CO2 dans l’atmosphère et la température moyenne du globe ainsi qu’attribué cette hausse de concentration aux activités humaines.





04 juin 2018

Les déchets du Pacifique Nord

Le "vortex de déchets du Pacifique Nord" ferait trois fois la taille de la France



Le « vortex de déchets du Pacifique nord  » (Great pacific garbage patch, GPGP) correspond à une énorme masse d’ordures située dans l’océan Pacifique entre Hawaï et la Californie. Elle fait partie des cinq zones de déchets que l’on peut trouver dans cet océan et qui forment ce que l’on appelle le « 7eme continent ». Découverte en 1997 par l’océanologue Charles J. Moore, la zone n’a cessé de croître sous l’effet des courants marins. L’association Expédition 7eme continent explique que « sous l’effet de la rotation de la Terre, les courants marins créent ce que l’on appelle des gyres océaniques. Ces énormes tourbillons tournent dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord, et en sens inverse dans l’hémisphère Sud. Tôt ou tard, les déchets plastiques se retrouvent piégés dans ces gyres. »

Une nouvelle étude publiée dans la revue Scientific Reports vient de montrer que la zone s’étendrait sur plus de 1,6 millions de km², soit trois fois la taille de la France continentale. Cette surface est 4 à 16 fois supérieure aux estimations des précédentes études. Cette disparité des résultats s’explique principalement par la différence des angles d’analyse : les premiers rapports se concentraient sur les microplastiques tandis que l’équipe de Laurent Lebreton, auteur principal de l’étude, a pris en compte tous les types de déchets présents dans la masse.




21 mai 2018

Se loger à Paris ...

..., c'est pas facile ! En voici deux exemples : 









01 mai 2018

La théorie de la tectonique des plaques



Le Nyiragongo, en République démocratique du Congo
Thomas Markert



24 avril 2018

Longyearbyen, la ville la plus au Nord de la planète


On est allé dans la ville la plus au nord du monde et les effets du réchauffement climatique font froid dans le dos



Wolfgang Zach s'approche du rivage. Au bord du fjord, ce petit menuisier allemand désigne une canalisation qui sort de terre et qui poursuit son chemin sur plus d'un mètre au-dessus de l'eau. "Avant, ce tuyau ne dépassait pas comme ça, lance-t-il. Il y avait encore de la terre qui le couvrait." Le quinquagénaire aux fines lunettes se souvient de la violence de la tempête de l'automne 2016 et des vagues qui ont grignoté le rivage sur plusieurs mètres. Lui qui adorait prendre son petit-déjeuner en regardant les bélugas par la fenêtre a dû se résoudre à déplacer sa maison en bois à l'intérieur des terres, à l'abri de l'érosion.

A ses côtés, Kim Holmen prend garde de ne pas trébucher contre les gravats. Il connaît bien Longyearbyen, une petite ville de l'archipel du Svalbard, dans l'extrême nord de la Norvège. Ce barbu, directeur international de l'Institut polaire norvégien, lève les yeux vers les montagnes, situées à 60 km de l'autre côté du fjord. "Il y a 15 ans, vous pouviez traverser à pied ou en motoneige, soupire-t-il. Maintenant, l'eau du fjord n'est plus couverte de glace. Et donc il y a des vagues, d'où l'érosion." Dans ces contrées réputées pour leurs aurores boréales, Kim Holmen voit surtout des horreurs boréales.






Contrôle de synthèse 5 - Mai 2018




Londres au début du XVIIème siècle, avant le grand incendie

1. Citer des exemples de mutations technologiques, démographiques et urbanistiques que connaissent les villes aux 19ème et 20ème siècles (R)
Référence : p.19

2. Identifier dans divers documents ces mutations (T).

Références : documents "Histoire du Monde : le temps des machines", "Paris, la ville modèle du baron Haussmann" / Histoire de Saint-Gilles

3. Reconnaître ces mutations sur photographie satellitaire ou carte (développement concentrique et développement tentaculaire liés aux mutations(T).
Références : exercice transfert Paris (document annexe) et carte atlas Bruxelles (p.20)

4. Définir les notions suivantes : faubourg, banlieue, agglomération (R).

5. Délimiter sur carte les deux composantes de l'agglomération : la ville et sa banlieue (T)

Références : carte de la région de Bruxelles-Capitale (p.18) + exercice de transfert Paris (document annexe)

6. Dynamique urbaine : compléter une carte de synthèse (T)

Référence : dynamique urbaine - carte de synthèse (p.21)

7. Définir la notion de quartier (R).

8. Identifier les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles de quartiers d'une métropole européenne (T).

Références : fiche 12 (qui sera fournie) + 9 quartiers agglomération bruxelloise (pp.22-25)

9. Associer différents quartiers de la métropole européenne à une coupe-synthèse et à une carte de synthèse (T).
Référence : morphologie urbaine - carte de synthèse (pp.26-27)

R = restitution 
T = transfert




12 avril 2018

Au fait, c'est quoi la gentrification ?

La gentrification (du mot anglais gentry, « petite noblesse »), ou embourgeoisement en français, est un phénomène urbain par lequel des personnes plus aisées s'approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d'une couche sociale supérieure.

Ou alors ...


Source : France Inter

SUV ça suffit !

Un rapport de l’ONG Transport & Environnement pointe l’accroissement du poids – et de la puissance – des voitures. Cette étude fustige en particulier la mode du SUV.



L’Europe peine à atteindre ses objectifs en matière de CO2. L’étude « CO2 emissions from cars : The facts » de l'ONG Transport & Environnement (à l'origine du Dieselgate), décryptée par Le Soir, a une explication. Hormis la fin de l’hégémonie du Diesel et l’accroissement du parc automobile, un autre coupable est mis en avant : le SUV. Pour l’ONG, ces modèles consomment plus de carburant que nécessaire car ils sont trop lourds et trop puissants. Ainsi, le poids moyen était de 1268 kg en 2001 pour passer à 1392 kg en 2016. Cela représente une augmentation de 10 % en quinze ans. Et cette prise de poids viendrait surtout de l’engouement pour le SUV. Ce segment encore marginal il y a 20 ans, atteignait 25 % des ventes en 2016 et pourrait être de 33 % en 2020. Un cap déjà atteint en Belgique puisque Le Soir indique que 34 % des modèles vendus au 1er trimestre 2018 étaient des SUV, soit 57.000 véhicules. 

Courant puissant 

Transport  & Environnement voit dans l’attrait du SUV et des voitures plus puissantes des « raisons purement commerciales ». Il est vrai que le segment des crossovers & Cie doit beaucoup au marketing qui a mis en avant les qualités familiales et statutaires de ces modèles, en négligeant forcément leurs inconvénients. Le succès des précurseurs au début des années 2000 a bien sûr poussé la concurrence à réagir et à proposer des SUV,  de plus en plus de SUV, dans leur gamme. Même les marques de luxe ont suivi la mode. Et ce mouvement ne semble pas s’essouffler. Au point que parfois certains acheteurs se rendent en concession non pas pour acheter une nouvelle voiture, mais pour « acheter un SUV ».