24 avril 2018

Longyearbyen, la ville la plus au Nord de la planète


On est allé dans la ville la plus au nord du monde et les effets du réchauffement climatique font froid dans le dos



Wolfgang Zach s'approche du rivage. Au bord du fjord, ce petit menuisier allemand désigne une canalisation qui sort de terre et qui poursuit son chemin sur plus d'un mètre au-dessus de l'eau. "Avant, ce tuyau ne dépassait pas comme ça, lance-t-il. Il y avait encore de la terre qui le couvrait." Le quinquagénaire aux fines lunettes se souvient de la violence de la tempête de l'automne 2016 et des vagues qui ont grignoté le rivage sur plusieurs mètres. Lui qui adorait prendre son petit-déjeuner en regardant les bélugas par la fenêtre a dû se résoudre à déplacer sa maison en bois à l'intérieur des terres, à l'abri de l'érosion.

A ses côtés, Kim Holmen prend garde de ne pas trébucher contre les gravats. Il connaît bien Longyearbyen, une petite ville de l'archipel du Svalbard, dans l'extrême nord de la Norvège. Ce barbu, directeur international de l'Institut polaire norvégien, lève les yeux vers les montagnes, situées à 60 km de l'autre côté du fjord. "Il y a 15 ans, vous pouviez traverser à pied ou en motoneige, soupire-t-il. Maintenant, l'eau du fjord n'est plus couverte de glace. Et donc il y a des vagues, d'où l'érosion." Dans ces contrées réputées pour leurs aurores boréales, Kim Holmen voit surtout des horreurs boréales.






Contrôle de synthèse 5 - Mai 2018




Londres au début du XVIIème siècle, avant le grand incendie

1. Citer des exemples de mutations technologiques, démographiques et urbanistiques que connaissent les villes aux 19ème et 20ème siècles (R)
Référence : p.19

2. Identifier dans divers documents ces mutations (T).

Références : documents "Histoire du Monde : le temps des machines", "Paris, la ville modèle du baron Haussmann" / Histoire de Saint-Gilles

3. Reconnaître ces mutations sur photographie satellitaire ou carte (développement concentrique et développement tentaculaire liés aux mutations(T).
Références : exercice transfert Paris (document annexe) et carte atlas Bruxelles (p.20)

4. Définir les notions suivantes : faubourg, banlieue, agglomération (R).

5. Délimiter sur carte les deux composantes de l'agglomération : la ville et sa banlieue (T)

Références : carte de la région de Bruxelles-Capitale (p.18) + exercice de transfert Paris (document annexe)

6. Dynamique urbaine : compléter une carte de synthèse (T)

Référence : dynamique urbaine - carte de synthèse (p.21)

7. Définir la notion de quartier (R).

8. Identifier les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles de quartiers d'une métropole européenne (T).

Références : fiche 12 (qui sera fournie) + 9 quartiers agglomération bruxelloise (pp.22-25)

9. Associer différents quartiers de la métropole européenne à une coupe-synthèse et à une carte de synthèse (T).
Référence : morphologie urbaine - carte de synthèse (pp.26-27)

R = restitution 
T = transfert




12 avril 2018

Au fait, c'est quoi la gentrification ?

La gentrification (du mot anglais gentry, « petite noblesse »), ou embourgeoisement en français, est un phénomène urbain par lequel des personnes plus aisées s'approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d'une couche sociale supérieure.

Ou alors ...


Source : France Inter

SUV ça suffit !

Un rapport de l’ONG Transport & Environnement pointe l’accroissement du poids – et de la puissance – des voitures. Cette étude fustige en particulier la mode du SUV.



L’Europe peine à atteindre ses objectifs en matière de CO2. L’étude « CO2 emissions from cars : The facts » de l'ONG Transport & Environnement (à l'origine du Dieselgate), décryptée par Le Soir, a une explication. Hormis la fin de l’hégémonie du Diesel et l’accroissement du parc automobile, un autre coupable est mis en avant : le SUV. Pour l’ONG, ces modèles consomment plus de carburant que nécessaire car ils sont trop lourds et trop puissants. Ainsi, le poids moyen était de 1268 kg en 2001 pour passer à 1392 kg en 2016. Cela représente une augmentation de 10 % en quinze ans. Et cette prise de poids viendrait surtout de l’engouement pour le SUV. Ce segment encore marginal il y a 20 ans, atteignait 25 % des ventes en 2016 et pourrait être de 33 % en 2020. Un cap déjà atteint en Belgique puisque Le Soir indique que 34 % des modèles vendus au 1er trimestre 2018 étaient des SUV, soit 57.000 véhicules. 

Courant puissant 

Transport  & Environnement voit dans l’attrait du SUV et des voitures plus puissantes des « raisons purement commerciales ». Il est vrai que le segment des crossovers & Cie doit beaucoup au marketing qui a mis en avant les qualités familiales et statutaires de ces modèles, en négligeant forcément leurs inconvénients. Le succès des précurseurs au début des années 2000 a bien sûr poussé la concurrence à réagir et à proposer des SUV,  de plus en plus de SUV, dans leur gamme. Même les marques de luxe ont suivi la mode. Et ce mouvement ne semble pas s’essouffler. Au point que parfois certains acheteurs se rendent en concession non pas pour acheter une nouvelle voiture, mais pour « acheter un SUV ».




10 avril 2018

La mondialisation du tourisme, quelles conséquences pour l'environnement ?


Le président philippin Rodrigo Duterte, a décidé de fermer l'île de Boracay aux touristes, parce qu'elle s'est transformée, selon lui, "en fosse septique". Les hôtels et les restaurants déversent leurs eaux usées dans la mer, et cela fait mal quand on sait que chaque année, 2 millions de touristes fréquentent les centaines d'hôtels et de restaurants de ce petit coin de paradis. Interrogé sur La Première, Jean-Michel Decroly, docteur en sciences géographiques et professeur de tourisme à l'ULB juge cette mesure "radicale. A ma connaissance ça ne s'est pas encore vu, ou très rarement. Ce qui est évidemment paradoxal dans cette affaire Boracay, c'est que l'île n'avait pas été fermée, mais la baignade y avait été interdite il y a 20 ans, en 1997, pour exactement les mêmes raisons. C'est-à-dire pour déversement d'eaux usées, et donc d'excréments dans les eaux. Vraisemblablement en raison des courants marins, ça s'accumule, ça provoque à la fois des odeurs insupportables, mais aussi ça peut engendrer des problèmes sanitaires. C'est une mesure qui traduit la crainte des autorités nationales de voir se ternir brutalement l'image d'une destination qui est très réputée".

Les habitants de l'île qui travaillent dans le secteur du tourisme redoutent cette mesure. Il y a 500 hôtels qui emploient 17.000 personnes sur cette toute petite île. Comment préserver les emplois d'une part, et l'environnement de l'autre ? "Pour moi, c'est avant tout une question de régulation" répond Jean-Michel Decroly. "Les collègues étrangers qui ont étudié le développement du tourisme à Boracay mettent en évidence l'absence, à la fois de réglementation claire par rapport à l'équipement de base en infrastructures, ne serait-ce que d'évacuation des eaux usées, et la grande difficulté des autorités locales à mettre en œuvre les quelques éléments de règles dont il dispose. Dès lors, à ce moment-là, les activités économiques, ici le tourisme, se développent sans contraintes, sans limites, et donc engendrent des externalités environnementales. Mais ça peut être aussi des externalités sociales importantes qui remettent en question l'activité elle-même. Puisque, à partir du moment où les eaux sont tellement polluées que l'odeur qu'elles dégagent est insupportable, qu'il est dangereux de s'y baigner, cela remet en question le tourisme".
"On en parle parce que ça touche le tourisme, un domaine qui nous concerne, mais de telles dégradations, on les rencontre dans de très nombreuses villes qui ont connu une croissance rapide dans les pays en voie de développement" poursuit-il.



Deux métropoles nord-américaines : Chicago et San Francisco


Un type d'organisation de l'espace urbain en Amérique du Nord